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Mieux comprendre les différents niveaux d'assistant de vie 3, 4, 5, 6

Qu’est-ce qu’un assistant de vie ?

Un assistant de vie est un professionnel qui aide à domicile une personne âgée, handicapée ou malade à effectuer les gestes essentiels de sa vie quotidienne et ses tâches domestiques. Il veille à l’entretien de son logement, de son linge, prépare ses repas et l’aide à les prendre, fait les courses, l’assiste dans la poursuite de sa vie sociale et gère des tâches administratives simples.

Selon son niveau, il peut réaliser des tâches qui répondent aux besoins des personnes dont il s’occupe : préparer des repas suivant un régime alimentaire particulier, accomplir certains actes, assister une tierce personne, assumer une délégation de soins sous la supervision d’un médecin ou d’un infirmier…

Que signifient les niveaux d’assistant de vie 3, 4, 5, 6 ?

Les niveaux 3,4,5,6 du métier d’assistant de vie sont issus de la convention collective “particulier employeur”. Ils traduisent une progression vers des tâches spécifiques au service des personnes en perte d’autonomie et correspondant à des besoins particuliers, nécessitant des compétences précises.

Amelis dépend d’une convention collective différente, celle des “services à la personne”. Cette convention dispose de sa propre classification, avec des niveaux allant de 1 à 3. Les tâches à réaliser selon les niveaux restent identiques entre chaque convention.

L’assistant de vie de niveau 3 (équivalent au niveau 1 chez Amelis)

Il prodigue une assistance à la vie sociale (loisirs, rendez-vous), effectue des tâches ménagères, entretient le linge, prépare des repas et fait les courses, gère le courrier et des tâches administratives simples comme le classement de documents. Cet assistant de vie ne dispose ni d'un diplôme ni d'expérience du métier.

L’assistant de vie de niveaux 4 et 5 (équivalent au niveau 2 chez Amelis)

Il réalise les tâches de l’assistant de vie de niveau 3, et il est également en charge de :
- la préparation de repas dans un régime alimentaire spécifique (sans sel, à teneur de matières grasses réduite, pour un diabétique…) ;
- l‘assistance à la personne aidée ou à l’employeur de l’auxiliaire de vie (aidant familial par exemple) dans les actes suivants :
- la prise des repas ;
- la toilette non-médicalisée et l’entretien de son apparence, l’habillage et le déshabillage ;
- la mobilité au domicile et en dehors : se lever d’une chaise, passer d’une pièce à l’autre, traverser une rue, monter ou descendre un escalier ;
- assister le personnel soignant ou l'aidant familial dans la réalisation de la toilette corporelle.
gent de Propreté et d'Hygiène ;

Cet assistant de vie dispose d'un diplôme de niveau 3 dans le secteur médico-social, comme par exemple : un titre ADVF, un DEAES, un BEP CSSS, un Bac Pro ASSP, etc.

L’assistant de vie de niveau 6 (équivalent au niveau 3 chez Amelis)

Si la personne accompagnée ne peut effectuer ses gestes et tâches courantes seule, l’auxiliaire de vie effectue les tâches d'assistant de vie 3, 4 et 5 en plus de la délégation de soins, réalisés après apprentissage obligatoire auprès de et sous la direction d’un infirmier ou d’un médecin.

Cet assistant de vie dispose d'un diplôme de niveau 3 et d'une expérience d'au moins 2 ans .

Quelle différence entre les niveaux d’assistant de vie 3, 4, 5, 6 ?

La principale différence entre ces niveaux réside dans le type d’accompagnement à réaliser auprès des bénéficiaires. Celui-ci varie selon les exigences et les besoins de la personne aidée ainsi que selon son projet de vie.

Le niveau 3 d’assistant de vie vise à préserver l’autonomie de la personne aidée dans ses tâches quotidiennes et sa vie sociale.

Les niveaux 4 et 5 d’assistant de vie correspondent à l’accompagnement d’une personne en perte d’autonomie : l’objectif est de l’aider et la stimuler dans l’accomplissement de ses actes quotidiens et maintenir son autonomie dans un projet de vie transmis par Amelis.

Un assistant de vie de niveau 6 accompagne les personnes à l’autonomie altérée en réalisant pour leur compte les tâches quotidiennes. Les responsabilités incluent l’assistance à une tierce personne pour réaliser la toilette, le maintien des espaces fonctionnels, propres et sécurisés et la préservation du lien entre la personne et son environnement extérieur.

Qualités requises pour devenir assistant de vie

Travailler avec des personnes en perte d’autonomie suppose de savoir prendre en compte qu’elles ont souvent été autonomes et qu’apprivoiser la perte d’autonomie ne se fait pas sans difficultés. C’est une expérience de la vie qui réclame diverses compétences et qualités, ainsi que de la compréhension et une capacité d’adaptation. En conséquence, l’aide quotidienne à ces personnes est un métier profondément humain, fondé sur l’échange avec la personne dont on s’occupe :

il suppose de savoir bien communiquer, écouter, garder l’esprit ouvert. Il est compréhensif et empathique, patient et observateur pour s’adapter à des états et besoins variables.
l’assistant de vie est respectueux et discret. Il protège la dignité et l’intimité des personnes dont il est témoin au domicile des personnes. Ce sont ces qualités qui l’aident à construire une saine relation de confiance et à l’exercice serein de sa mission.

Compétences requises pour devenir assistante de vie

En raison du contexte personnel difficile de certaines personnes aidées souffrant de dépression en raison de leurs conditions économiques, familiales ou de santé, il est indispensable de savoir prendre du recul et d’être psychologiquement stable pour faire face à la maladie et l’isolement. Les visites et les activités d’une auxiliaire de vie sont des repères dans leur vie quotidienne : elle les soutient par sa bonne humeur et son optimisme. C’est indispensable pour traverser ensemble des périodes difficiles et apprivoiser sa nouvelle condition, tout en trouvant la force d’avancer en âge et dans sa vie.

D’autres compétences douces et métier variées sont également requises :

s’organiser pour gérer le quotidien, la routine comme l’imprévu en étant disponible ;
être ponctuel : savoir optimiser ses activités, trajets ;
être polyvalent pour s’adapter aux situations selon le degré de perte d’autonomie à compenser, accomplir les travaux à réaliser dans l’habitat et la prise en compte des besoins physiques et psychologiques des personnes ;
effectuer des tâches physiques exigeant d’être en bonne santé ;
savoir stimuler et distraire en valorisant les aspects positifs d’une situation ;
aider à faire plutôt qu’à faire lui-même dès que cela est possible, donc il s’adapte aux circonstances et au besoin du moment ;
fournir un soutien moral et psychologique pour apporter un réconfort et poursuivre la vie sociale et relationnelle d’une personne en perte d’autonomie.